fbpx
–   Aujourd’hui, pour l’interview d’une créatrice d’entreprise, vous allez découvrir Lucie Guillemin, maman et télésecrétaire basée à Gap. Mais, c’est aussi une personne qui sait s’engager pour les autres. Le télésecrétariat, un métier au service des artisans, professions libérales, etc…
     

Bonjour, Lucie, qui es-tu ?

Bonjour et merci pour cet interview. Au départ, j’ai une formation de bibliothécaire. Le fait de devenir télésecrétaire, c’est le hasard de la vie : j’ai travaillé dans différentes entreprises avant de créer Free Management. J’aime le monde de l’entreprise. Je trouve cela fascinant.
         Pourquoi ce choix du télésecrétariat ?
La passion du monde de l’entreprise, mes connaissances dans le secrétariat et l’envie de travailler chez moi.
          Qu’est ce qui t’a poussé à créer ton entreprise ?
Dans mon dernier emploi en tant que salariée, j’étais vendeuse et assistante administrative. J’aimais la diversité du poste. Mais j’étais plus souvent à l’entreprise que chez moi. J’avais l’impression de passer à côté de mes enfants. Je travaillais un weekend sur deux, toutes les vacances. J’avais envie de lier vie de famille et travail, d’être plus libre dans mes horaires.
          Quelle philosophie prônes-tu à travers Free Management ?

Il est important pour moi d’être à l’écoute de chaque client, de chaque demande. Toutes les entreprises pour qui je travaille sont différentes, il est donc nécessaire que mon travail s’adapte à leur demande dans la limite de ce que je peux fournir.

       

   Quelles sont tes différentes  prestations ?

Tout ce que peut faire une secrétaire : gestion de planning, retranscription, relance client et permanence téléphonique.  Je me suis spécialisée depuis deux ans dans le webmarketing.  Je peux travailler de chez moi ou sur site pour des entreprises près de chez moi.
         Qui sont tes clients ? Comment conçois-tu ta relation client ? ta relation avec tes partenaires ?

Mes clients sont divers : des cabinets médicaux ou dentaires, des avocats, des entreprises dans le monde de l’internet. J’ai une relation de collaborateurs et non de « salarié-patron ». C’est très important pour moi qu’ils me voient comme un chef d’entreprise et non comme une « salariée ».
          Quelles difficultés as-tu rencontré à la création de ton entreprise ? Comment les as-tu résolues ?

Ma plus grosse difficulté : personne ne connaissait ce que je voulais proposer. Personne n’y a cru et c’est le plus dur. C’est difficile d’aller à Pôle Emploi et d’avoir une personne en face qui ne comprend pas et qui vous dis : « laisser tomber, chercher un poste salarié. Pensez à vos trois enfants ». Mais je suis têtue et je pense avoir réussi. 
          Comment as-tu créé ton site internet ?

C’est un ami webmaster qui m’a fait mon premier site gratuitement. Il a été refait quelques fois et toujours par des collaborateurs. La dernière version, c’est Vioupic, avec qui je travaille qui l’a fait.
          Comment communiques-tu sur ton entreprise ? Des difficultés ?

Depuis l’automne dernier, après avoir travaillé avec des entreprises sur Paris et Lyon, j’avais envie de me développer dans ma ville : Gap. J’ai donc prospecté par e-mailing, téléphone et rendez-vous. C’est très long mais les retours ont été très positifs.
          Quels projets as-tu pour 2014 ?
Continuer à faire connaître mon métier. J’aime ce que je fais, c’est une véritable passion pour moi. J’ai créé l’association des télésecrétaires de la région PACA. Nous avons déjà des entreprises partenaires sur Gap et j’espère en avoir d’autres. Nous en sommes qu’au début. Avec Anne Gallino qui est aussi dans l’association, nous proposons des formations.
          Quels conseils donnerais-tu à une future créatrice d’entreprise ?

C’est difficile et il est nécessaire de bien s’entourer. On ne s’improvise pas chef d’entreprise. En même temps du travail de secrétaire, il faut être aussi être commerciale, comptable et gestionnaire. Prenez le temps de mûrir votre projet… 
Merci, Lucie, de t’être prêtée au jeu de l’interview. Le télésecrétariat n’est pas un métier facile et il demande d’avoir une grande réactivité et de se s’adapter très vite. Je te souhaite plein de réussites dans tes futurs projets.

Le 9 mars, vous pourrez retrouver Gigih Cherry de « Prêtes moi ton jardin », un concept original de solidarité,  d’écologie et d’économie.