Aujourd’hui, je vais te parler d’un sujet qui me touche tout particulièrement : la procrastination. La procrastination et moi, c’est une longue histoire ! Même lorsque j’étais enfant, j’avais tendance à procrastiner (à l’époque, je ne connaissais pas ce mot), je rêvassais, j’écoutais la radio, en fait, je faisais complètement autre chose que mes devoirs (mais chut, faut pas le dire aux enfants !). Avec le temps, les choses ne se sont pas arrangées, je continue à procrastiner, ce qui me fait travailler dans l’urgence (souvent). Alors, ce n’est pas moi qui vais te trouver des solutions pour moins ou plus procrastiner, par contre, je vais te donner des réponses pour ne plus culpabiliser (important d’être en accord avec soi-même) !
Pourquoi procrastines-tu ?
Les raisons pour procrastiner sont multiples :
- La fatigue : quand on est fatigué, on a pas envie de travailler
- Le manque de concentration : impossible d’arriver à ce concentrer sur une tâche, l’écriture d’un article car les enfants sont à la maison, qu’il y a du bruit, qu’un souci nous prend la tête
- Le manque d’idées : quand les idées ne viennent pas, on a envie de faire tout autre chose et laisser le sujet pour mieux le reprendre ensuite
- Le manque d’envie : Aucune envie, aucune motivation pour faire ce qu’on doit faire
- L’envie de faire autre chose : On a pas toujours envie de travailler, de faire la tâche souhaitée et on préfère lire, regarder la télévision, aller se promener, etc.
Comment pallier à la procrastination ?
Pour pallier à la procrastination, il n’y a qu’un moyen : travailler dans l’urgence ! Et oui, le travail doit être fait, il va falloir travailler le plus vite possible pour rendre le travail à temps pour le client, boucler un dossier, finir d’organiser un webinaire, etc. Mais travailler dans l’urgence ne veut pas dire bâcler. Il va falloir que le travail soit bien fait et complet. Certains travaillent mieux dans l’urgence (par exemple, moi !), trouvent les idées plus facilement, plus vite, vont à l’essentiel. Alors que quand ils ont du temps, ils vont traînailler, faire autre chose, manquer d’idées, etc.
Comment ne pas culpabiliser ?
Quand je procrastine, je culpabilise, enfin sur l’instant. Je me dis que j’aurais dû travailler, que ce n’est pas bien, que je vais être en retard pour rendre mon travail, que je perd peut être des clients à ne pas avoir fait mon article (souvent, c’est parce que les idées ne viennent pas), que ma date butoire est loin et que j’ai le temps mais que je devrais m’y mettre au cas où j’aurais des urgences. Enfin, bref, je stresse !
Mais, il ne faut pas ! Pourquoi ?
- Malgré le fait que je travaille en urgence, je me donne une date de démarrage limite pour être sûr d’avoir le temps de faire la tâche qui m’incombe
- Je sais que je travaille mieux dans l’urgence
- Je sais que j’arriverai à rendre mon travail à temps car je suis quelqu’un de sérieux et qui respecte ses engagements de délai
- Il est inutile de s’acharner sur un travail si les idées manquent, si l’on arrive pas à se concentrer, il n’en sortira rien de bon
- Se faire une liste des priorités (si, si !) et démarrer par la tâche la plus urgente (et s’y tenir)
- Faire une pause, s’aérer la tête, ça fait du bien de temps en temps et ça permet de repartir d’attaque et de faire du bon travail
Conclusion
La procrastination touche de nombreuses personnes, peut être toi ? Alors, si c’est le cas, n’essaie pas de te changer, réfléchis pourquoi tu procrastines, poses toi la question de savoir si ton travail est bien fait malgré tout ou pas, si tu travailles mieux dans l’urgence et si toutes les réponses sont positives, alors c’est que la procrastination et toi, c’est aussi une longue histoire. Gère la en toute connaissance et fais en sorte de faire du bon travail.