
Cet article date de 2018, c’est le plus lu de mon blog (normal, sur les résultats Google à « posture entrepreneuriale », c’est le premier ou deuxième résultat en première page). Mais, ce jour de février 2021, j’ai décidé de le reprendre pour l’améliorer, pour te donner des informations encore plus pertinentes et surtout parce que ma vision a aussi évoluée.
La posture entrepreneuriale, c’est la manière d’être de l’entrepreneur par rapport à ses valeurs, à ses convictions, à ce qui le porte à entreprendre.
Pour trouver ta posture entrepreneuriale, tu vas devoir te poser différentes questions, peut être celles posées ci-dessous.
Dans cet article, je vais reprendre pas à pas la création de la posture entrepreneuriale.
Qu’est-ce qu’entreprendre ?
Première question : qu’est-ce qu’entreprendre ? Qu’est-ce que ça signifie pour toi ?
C’est avoir un projet : il faut d’abord avoir une idée, qu’elle soit innovante ou non, qui puisse donner naissance à des prestations ou des produits.
C’est avoir une envie : il faut être patient et obstiné, ne pas se laisser abattre par les différentes contraintes juridiques, financières, etc. et être déterminé à les contourner, à trouver des solutions.
C’est être ouvert : il faut être ouvert au monde, s’intéresser à ce qui se passe dans son domaine, et ce qui gravite autour, faire appel à des avis extérieurs, rencontrer des gens, prendre des conseils auprès de structures compétentes.
C’est avoir des valeurs : oui, parce que sans valeurs, une entreprise ne peut pas être pérenne. Tes valeurs vont être le socle de ton entreprise.
C’est choisir une activité qui te passionne : entreprendre est déjà compliqué, alors si tu n’es pas passionné par ce que tu as envie d’explorer, tu cours à la catastrophe.
Comment entreprendre et grandir ?
Prenons le concept de la pyramide de Maslow, il y a 5 niveaux d’état :
- Le premier niveau (tout en bas), concerne les compétences, l’espace de travail et les moyens techniques. Il faut que les compétences soient en corrélation avec le projet (prestations/produits), un espace de travail agréable et pratique et des moyens techniques qui permettent d’exercer au mieux son activité. J’y mettrais également le bien-être au travail.
- Le deuxième niveau, un écosystème sain, c’est à dire un cercle proche (famille, amis) qui puisse te soutenir dans ton aventure entrepreneuriale, une certaine force de caractère qui te permette de ne pas flancher au moindre obstacle, connaitre ses défauts, ses qualités et ses limites sont vraiment très importants, progresser, c’est à dire se former tout au long de son activité dans son domaine, dans la communication, le marketing, etc.
- Le troisième niveau, c’est le réseau que tu peux te construire, n’hésite pas à participer à des groupes Facebook en local, te rendre à des réunions d’entrepreneurs, créer ta communauté, participer à des projets collaboratifs
- Le quatrième niveau, être actif dans des communautés sur le web et en local, implique-toi, cela t’apportera de la confiance et quand tu as réussi un projet, eu un nouveau client, n’hésite pas à t’auto-féliciter en célébrant avec tes proches
- Le cinquième et dernier niveau, c’est lorsque tu auras réussi à allier le bonheur de travailler à ton compte avec la réalisation du CA correspondant, que tu seras en total accord avec te valeurs, que tu pourras choisir tes clients et que tu pourras déléguer certaines tâches.
Qui est l’entrepreneur(e) ?
Comment pérenniser mon activité entrepreneuriale ?
Conclusion
Je demande à chaque fois, lors des interviews que je fais auprès d’entrepreneur(e)s, « Avez-vous une âme d’entrepreneur(e) ? », la réponse est souvent positive, quelque fois, certaines (beaucoup de femmes dans mes interviews) ne sont pas très sûres d’elles, j’ai eu très peu de réponses négatives (une seule, dans mes souvenirs). Alors pourquoi, certaines femmes se sentent-elles illégitimes dans leur aventure entrepreneuriale ? Pourquoi sont-elles toujours dans la peur de ne pas y arriver ? Est-ce que c’est la société qui transmet cette peur ?
Un moyen, pour acquérir cette posture entrepreneuriale, c’est de pouvoir communiquer sur son entreprise de manière professionnelle, de pouvoir discuter de ses projets avec les bons interlocuteurs, de battre ce fameux syndrome de l’imposteur.